Accueil > National-covidisme > Désillusion syndicale : retour d’expérience.

Aveuglement ou opposition contrôlée ?

Désillusion syndicale : retour d’expérience.

Vous avez dit « fabrique du crétin » ?

samedi 24 août 2024, par Lionel Labosse

J’ai adhéré en 2021 à un syndicat enseignant minoritaire dont je n’écrirai pas le nom dans l’article, mais un lien vous permettra de l’identifier. J’ai attendu longtemps avant de publier cet article car je suis soumis à un conflit de loyauté. Ce syndicat m’a fort bien défendu lorsque j’ai été convoqué au rectorat pour crime de contestation de la doxa covidiste, et toutes les emmerdes qui sont allées avec, donc il est délicat pour moi de remettre en question la valeur du syndicat, du moins pour son action de soutien des adhérents.
Sauf que mon attachement au devoir de vérité est le plus fort, et je vais ici exprimer mes doutes par rapport à ce syndicat qui pourtant m’a semblé le moins corrompu de tous les syndicats enseignants. Je vais commencer par une lettre privée que j’avais envoyée en 2022 aux pontes de ce syndicat, qui est restée sans réponse, avant de développer mon avis basé sur des hypothèses. Je résume cet avis pour éviter d’être mal compris : tous les syndicats enseignants sont corrompus. Celui-ci est le meilleur. Je ne pense pas qu’il soit corrompu, mais il suit des directives qui ne me semblent pas l’expression sincère des intérêts de ses adhérents. J’ai donc quitté le syndicat, après les avoir relancés sur les problèmes abordés ici et constaté leur volonté de ne rien faire, ou plutôt de se concentrer sur la religion Charlie-Samuel Paty, qui n’est pas la mienne.
J’aurai donc dans ma vie, été syndiqué pendant 3 ans, et jamais adhérent à aucun parti politique, même si j’ai failli adhérer aux Patriotes. Je n’en suis pas fier, car dans un monde idéal, les syndicats et les partis devraient changer le monde, et les militants de base devraient imposer la volonté du terrain… Quel syndicat, quel parti, a un fonctionnement réellement démocratique ? Même si ce n’est pas ma tasse de thé, je dois reconnaître que le NPA a changé de capitaines au fil des années, alors que les Patriotes et l’UPR semblent agrégés autour d’un chef unique nommé à vie. En fait je n’ai pas d’opinion définitive sur ce point. Louis XIV me semble avoir été un bon roi ; Poutine a fait beaucoup de bien à la Russie, alors que des minus comme Sarkozy, Hollande et macron, ont fait beaucoup de mal à la France en peu d’années…

Lettre à un syndicat enseignant envoyée à la rentrée 2022.

Je souhaite exprimer ma consternation à la lecture de l’article intitulé « Le monde du silence et de la défiance », pp. 141 sq. du Pari de l’intelligence n°3 août 2022. Il est conseillé de prendre connaissance de cet article avant de lire la suite.

Si je comprends parfaitement qu’un syndicat soutienne un agent victime d’une agression de la part d’un élève, je ne comprends pas que cet article soit (sauf erreur) le seul document disponible issu de mon syndicat sur la question du masque imposé aux élèves et aux personnels. Je le dis entre nous – et je vous prie de ne pas le transmettre au collègue anonyme en question qui mérite sans doute compassion et soutien – ce collègue ne s’était sans doute pas encore rendu compte au moment de la rédaction de son article qu’il s’est laissé instrumentaliser dans une gigantesque expérience de Milgram, entreprise de maltraitance des élèves, assortie d’une discrimination entre vaxinés & non vaxinés, soit le contraire des principes de notre ministère.
[J’inclus ici une vidéo d’août 2024 dans laquelle Pierre Chaillot & Jérémie Mercier expliquent clairement ce en quoi a consisté la maltraitance par les enseignants avec la complicité des syndicats.]

La publication de cet article, s’il n’est pas suivi d’une mise au point, me met en porte-à-faux, moi qui ai fait la pub de ce syndicat auprès des cercles anticovidistes que je fréquente.

À mon humble avis, le mieux serait de proposer à une personnalité anticovidiste une tribune pour répondre à cet article (et ce avant la parution du n° 4 dans un an !).

Pour le reste, je suis d’accord avec disons 90 % du contenu de ce numéro, que j’ai lu intégralement avec grand intérêt. La liberté pédagogique est aussi mon combat, et j’ai publié un article sur mon expérience de l’oral du nouveau bac de français qui me semble une catastrophe.

J’ai un petit bémol sur votre affirmation récurrente que le prof sait, que l’élève doit le respecter, etc. En ce qui me concerne, depuis un certain temps, j’ai constaté que si les élèves certes, ont tout à apprendre des enseignants en ce qui concerne les méthodes et la culture – et je tente d’en être digne tout en reconnaissant que j’apprends aussi beaucoup de mes étudiants en pratiquant avec eux un dialogue ouvert – ; quant au bon sens, le témoignage de ce collègue est la preuve que face à la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité nommée covidisme (ex æquo avec le climatisme), des philosophes comme Michel Onfray, Noam Chomsky ou de simples enseignants ont perdu tout sens critique (à moins qu’ils ne soient l’objet d’un chantage qui les oblige à tenir un discours). Mes étudiants de BTS se sont révélés bien plus intelligents (même si moins savants, je le répète) que 90 % de nos collègues. Intelligents au sens d’aptes à décrypter une situation inédite, disons aptes à discerner les contours d’un éléphant dans le salon.
Cela n’est pas nouveau. Il se trouve que mardi matin je proposais à mes étudiants de BTS un extrait de la Bible : Suzanne et les vieillards. L’enfant Daniel est le seul qui parvienne à confondre les deux vieillards auréolés pourtant de leur statut de magistrats. Quand Marie Girard dans la même revue syndicale, défend l’instruction en famille parce que « Les professeurs sont en train de devenir les agents d’une école qui, renonçant à sa finalité émancipatrice, impose à la population une orthopraxie arbitraire » (p. 66), cette orthopraxie, je l’espère, inclut la façon aveugle dont l’immense majorité des enseignants, à l’instar de notre collègue, ont forcé les enfants à se plier aux rites covidistes.
Combien de parents, exaspérés par cette religion laïque mortifère, ont retiré leurs enfants de l’école à cause de professeurs comme notre collègue ? J’en connais une parmi mes amis, elle est en Première et s’en tire très bien par des cours par correspondance, où elle s’amuse avec sa mère à pointer des exercices de maths ou d’anglais qui incluent dans les énoncés la doxa covidiste [Deux ans plus tard, cette jeune fille a été admise en prépa littéraire.]. Elle en remontrerait à beaucoup d’enseignants.
Un autre ami a un fils en Première dont la prof d’histoire de l’an dernier a annoncé à sa classe le jour de la rentrée qu’elle souhaitait désormais se faire appeler monsieur, ce qui après tout « le » regarde, mais « il » a distribué à la classe un papier en exigeant que chaque élève écrive par quel prénom et quel genre il désirait être identifié, ce qui pour un enfant de 16 ans est un peu fort de café. Défendriez-vous cette collègue si un élève exaspéré remettait en cause sa légitimité avec les armes rhétoriques à sa disposition ? N’est-ce pas aussi le rôle d’un syndicat de rappeler aux collègues les limites à ne pas franchir quand une société entière tombe dans la folie wokiste, sans parler de l’écriture inclusive adoptée par de nombreux syndicats, alors qu’il suffit de questionner les élèves pour savoir que cette mode est plutôt excluante qu’inclusive. [Sur ce point, ce syndicat a publié un communiqué (cf. lien ci-dessus) ; et j’ai réalisé en septembre 2024 un Mémorandum sur l’écriture inclusive.]

En ce qui concerne la religion qui a précédé le covidisme et qui en fut la préparation en terme de fabrique du consentement, le charlisme, à laquelle je dois avouer avoir cru un moment (j’avais participé au grand défilé), mes élèves de première du lycée de Saint-Ouen à l’époque, m’avaient mis en garde, et j’avais mis leurs idées de côté jusqu’à cet été où j’ai lu avec stupéfaction Le Massacre de Charlie Hebdo. L’enquête impossible, de François Belliot, sur lequel j’ai écrit un article.
Eh bien, ces élèves avaient – j’ai honte et je suis fier à la fois de le reconnaître – été plus malins que moi. Cette lecture pourrait vous faire nuancer votre croisade qui part bien sûr d’un bon sentiment en mémoire de notre martyr Samuel Paty. Les cérémonies de la religion charliste ne servent-elles pas avant tout l’agenda de la macronie [1] plus que la cause de la vérité sur le fond de l’affaire ? Mais il faut lire le livre de F. Belliot pour s’en convaincre (ou commencer par écouter ses entrevues en lien dans mon article). Rappelez-vous d’ailleurs lors de cet assassinat (en plein procès des massacres de Charlie & Hyper casher), l’oukase de la macronie de lire obligatoirement le texte de Guy Môquet, atteinte sous prétexte de l’émotion, à la liberté pédagogique que pourtant nous défendons. J’ai refusé de lire ce texte, mais j’ai fait un cours à ma façon comme je l’avais fait lors des attentats de Charlie. En pleine dictature covidiste, je vous demande ce qu’aurait été un vrai hommage au lycéen résistant Guy Môquet ? Un hommage par les lycéens actuels qui se révolteraient contre le port du masque ? Question à poser à notre collègue quand il sera rétabli. [Voir aussi mon cours Éléments d’information sur le conflit israélo-palestinien, à l’occasion de l’assassinat de Dominique Bernard.]

J’aimerais rappeler l’historique de mon engagement auprès de votre syndicat, pour que vous compreniez mieux ma position :

1. En mai 2020, alors que j’étais déjà en lutte active contre le covidisme, j’avais contacté l’un d’entre vous pour qu’il m’autorise à reproduire un article paru sur le site du syndicat pour un article pédagogique sur les Fake News.
2. J’ai contacté au nom du collectif Ami Entends-Tu plusieurs syndicats pour participer au Rassemblement contre le « passe sanitaire » au Trocadéro le 21 mai 2021. Vous avez été le seul syndicat à répondre, vous avez délégué une personne qui a prononcé un beau discours. Notre action qui était pour cette époque un succès extraordinaire, a été diffamée sur la petite musique d’un prétendu antisémitisme, ce qui m’a inspiré une mise au point dans laquelle je cite le tweet de René Chiche le 22 janvier 2022 comparant le passe vaxinal au statut des juifs (voir lien ci-dessus).
3. En juillet 2021, j’ai eu le grand plaisir d’entendre – enfin – René Chiche se réveiller, invoquant l’expérience de Milgram.
Ce à quoi j’avais envie de lui répondre comme Roger Planchon à Yves Montand dans I… comme Icare : « M. le procureur, vous, c’est à 180 volts que vous avez réagi ». Mieux vaut tard que jamais. C’est là que j’ai décidé que le jour où ce syndicat (que je différencie bien sûr de René Chiche, même si c’est surtout à cause de René Chiche que je suis venu à ce syndicat) publierait son 1er communiqué explicitement anticovidiste, j’adhérerais.
4. Ce communiqué fut publié le 6 septembre 2021, et j’ai adhéré quelques semaines après.
5. À la rentrée 2021, j’ai participé avec des amis enseignants et parents à un clip, adapté de la chanson de HK contre la muselière imposée aux enfants : « Respirer encore » :

6. C’est là que surviennent les difficultés en rafale que j’ai subies, jusqu’à la convocation au rectorat, où j’ai été défendu de la meilleure façon possible par ce syndicat et sa représentante, qui y a consacré beaucoup de temps et d’énergie. Pour résumer, le proviseur de mon établissement avait suggéré par un message à toute la communauté éducative de se faire injecter ; j’avais réagi par un message de protestation à toute ladite communauté éducative, reprenant d’ailleurs le communiqué du syndicat. [J’avais été attaqué non pas sur le fond, car le proviseur avait eu tort, mais sur la forme, parce que j’avais utilisé les moyens de communication officiels ; tu parles, Charles !]

Ma conclusion est que globalement l’engagement des syndicats pendant la période covidiste est une véritable honte pour la France et pour le corps enseignant. Cette convocation au Rectorat restera un titre de fierté dans ma carrière. Si mon message a pu dissuader un étudiant de se faire injecter, cela n’a pas été vain. Je suis fier de ne pas avoir attendu 180 volts pour réagir, et j’aurais souhaité que les intellectuels et les artistes réagissent dès le début au lieu d’engranger les subventions.

Voici une conférence du Pr Perronne le 19 octobre 2022 au Parlement européen. À 2h10, vous trouverez un témoignage de notre collègue Andreas Pfeiffer, professeur d’Allemand, qui a été suspendu par le rectorat pour avoir refusé d’imposer le masque à ses élèves. Pourquoi n’est-ce pas à lui que nous donnerions la parole, plutôt qu’à ce professeur pitoyable et anonyme, ou « en même temps » qu’à lui ?

Andreas Pfeiffer avait d’ailleurs témoigné sous son nom, lui, dans cette vidéo, qui m’avait inspiré la force, à mon tour, de m’engager publiquement contre le covidisme dans mon établissement (et non plus seulement à titre privé), ce qui a fait de moi un paria auprès de mes collègues. [Deux ans après, c’est en train de changer progressivement].

Je reviens donc, pour conclure, à mon sujet.
Voici un article sur les masques, avec tous les liens qui recensent toutes les études et les principales émissions que notre malheureux collègue ferait bien de visionner pour éviter à l’avenir de participer à une expérience de Milgram.

Vous savez que les covidistes n’ont pas renoncé et que des khmers verts en Allemagne et des psychopathes en France agitent encore le grelot du port de la muselière. Dans cette incertitude, je ne comprends résolument pas la publication de cet article. Les injectés commencent les uns après les autres à comprendre à quel point ils se sont laissé manipuler, et je suis désolé de devoir sans doute heurter certains de vos adhérents et peut-être certains d’entre vous, même si beaucoup l’ont fait à reculons parce qu’ils n’avaient pas le choix (enseignants en DOM-TOM, ou proches hospitalisés, etc.) Au contraire, pendant cette période de repli de la tyrannie covidiste et alors que les élections professionnelles nous donnent la possibilité de faire entendre une autre voix syndicale, n’était-ce pas l’occasion d’enfoncer le clou et de publier un communiqué résolument contre le retour de toutes les mesures liberticides covidistes, à commencer par la muselière aux enfants, le confinement, le distanciel et tout ce délire orwellien qui est la pire chose que Blanquer et Macron aient fait pour détruire notre ministère, et l’une des pires pour détruire la France.

La question de l’opposition contrôlée

Le prof sait tout, et l’information doit descendre d’une coulée sans heurt du sachant au sachet.

Je n’ai pas d’avis tranché et définitif sur la question. Je voudrais juste formuler des hypothèses basées sur des faits et des documents. À chacun de se forger son point de vue.
J’ai beaucoup apprécié René Chiche, et j’avais notamment repris un extrait de son intervention au Conseil Scientifique indépendant de Reinfocovid, CSI n°23 du 16/09/2021, où il établissait un parallèle entre protocole Covid et PPMS. Mais je me demande pourquoi cet esprit critique qu’il prône dans cet extrait, est absent des préconisations de son syndicat dès lors qu’il s’agit de la religion charliste. Dans la même émission d’ailleurs, René Chiche s’était mis à tirer sur Carlo Brusa, qui proposerait des procédures illusoires, « attrape-gogos ». J’en avais écrit un mot dans mon journal. Je dois dire le fond de ma pensée (enfin de mes interrogations, et encore une fois je ne pose cela que comme une hypothèse, et dans le doute de mon doute, je conserve de l’estime et de l’intérêt pour René Chiche). Vous savez que depuis la mort brutale du Dr Olivier Soulié (qui participait à ce CSI), les groupes de « RéinfoCovid » (devenu « Réinfo ») ont tous implosé suite à des insultes de part et d’autre.
Je n’ai pas envie de nourrir la polémique, mais un article d’Ariane Bilheran publié en janvier 2024 avait particulièrement retenu mon attention : « L’opposition contrôlée ou "le syndicat jaune" ». La lecture de cet article m’a poussé à me demander si par hasard cette sanction absurde de suspension de son salaire que René Chiche a subie, et qui ne pourra qu’être annulée par la justice mais dans le temps de la justice, ne serait pas une mise en scène destinée à valider son statut de résistant. Mais peut-être tombé-je dans les écueils qu’évoque aussi Ariane Bilheran : toujours douter de tout et de tous, qui est un des objectifs de l’opposition contrôlée. En tout cas sur ce point, je regrette que les acteurs de cette scission – qui continue à faire des ravages à l’été 2024, avec la guerre ouverte en juillet entre Jean-Dominique Michel et le clan Recchia – n’aient pas organisé une opération « Vérité et Réconciliation » pour laver ce linge sale en famille. En tant que militant de base, on se sent un peu comme un enfant dont les parents divorcent, sauf que là il y a vingt parents qu’on apprécie tous…
Je ne citerai aucun nom, mais il existe un véritable courant littéraire qui produit de nombreux livres, systématiquement vantés par les médias de grand chemin, y compris les médias alternatifs dans une émouvante autant que rare communion. Les titres sont du type « la fabrique du crétin » ou équivalent. Je ne veux pas être péremptoire car en fait je n’ai lu aucun de ces livres tant les discours que j’ai entendus me gênent, comme je l’ai dit dans la lettre ci-dessus, mais il est évident que les journalistes ne posent aux auteurs qui ont table ouverte dans les médias avec ce genre de titres, que les questions qui permettent d’exposer un discours préétabli.
Donc en gros on a tort de laisser la bride sur le cou aux élèves. Le prof sait tout, et l’information doit descendre d’une coulée sans heurt du sachant au sachet. Mais jamais on n’aborde la question qui fâche, qui est que dans la réalité des faits, l’école est un instrument de propagande et l’immense majorité des enseignants se comportent comme le professeur de l’expérience de Milgram. Ils n’ont aucun esprit critique et sont donc incapables d’enseigner ce qu’ils ne maîtrisent pas. Une idée qui finit toujours par ressortir de ces bouquins, ou du moins c’est l’impression que j’en retiens, c’est que les « jeunes des quartiers » veulent imposer leurs idées formatées par l’islam radical ; on connaît la chanson. Or ayant été pendant plus de 30 ans professeur dans des collèges et lycées publics de milieux populaires, y compris pendant 23 ans dans le fameux « 93 », la réalité que j’ai constatée n’est pas celle-ci. Et pour ne pas fatiguer le lecteur avec des thèmes que j’ai maintes fois traités, je pense, à l’école de Soral, que s’il y a une communauté qui bousille la France depuis des dizaines d’années, c’est une communauté bien mieux organisée que la communauté musulmane.

Silence étourdissant des syndicats sur les sujets qui fâchent

Allez savoir pourquoi tous ces auteurs sur-médiatisés qui dénoncent les travers de l’Éducation nationale, se taisent sur les plus grands mensonges qu’ils laissent faire :
 Quels syndicats enseignants ont protesté quand il a été révélé que le fonds Samuel Paty a été détourné par l’agent israélien Rudy Reichstadt pour calomnier le Pr Raoult et se mêler de défendre le travelo détourneur de mineur de l’Élysée ? Rappelons que Rudy Reichstadt a le même employeur que le Fürhoncle, c’est-à-dire David de Rothschild, ce grand ami de Jean-Michel Trogneux. Non, ces syndicats, y compris celui auquel j’ai adhéré, continuent de plus belle à pratiquer la religion charliste et à organiser des cérémonies à n’en plus finir dont le message subliminal est toujours identique. L’esprit critique voudrait que l’on suspendît son jugement, que l’on se renseignât, notamment qu’on lût le livre de François Belliot mentionné ci-dessus. Le syndicat auquel j’ai adhéré m’a répondu sur ce point qu’il attendait le jugement d’une plainte qu’il a déposée à ce sujet avant de prendre position. C’est bien beau mais pendant les travelos, pardon, les travaux, la cérémonie continue…
 Faut-il revenir sur le silence assourdissant, donc sur la complicité criminelle des syndicats sur l’arnaque covidiste ? Pourtant des enseignants doivent savoir démêler le vrai du faux, et en cas de doute, au moins défendre le droit à la controverse plutôt que la censure et la calomnie.
 Sur l’arnaque climatiste, tout les syndicats, y compris celui dont je parle, ferment leur gueule et participent donc à l’arnaque, alors que de nombreux enseignants, souvent en retraite, ont expliqué en long en large et en travers tous les rouages de l’arnaque, comme Christian Gérondeau dans Le Climat par les chiffres. Ces syndicats sont à mon sens coresponsables de l’arnaque, mais comme pour le point précédent, il est au moins insupportable de ne pas protester contre Adèle van Reeth (nième épouse du grimpeur Raphaël Enthoven), qui se vantait en avril 2024 de pratiquer une censure totale des opposants à l’arnaque climatiste.

Les castors des syndicats de l’éducation contre l’extrême drouâteuh.
Tous ensemble, tous !
© Castors juniors


 La plupart des syndicats (sauf, et c’est à saluer, le syndicat de René Chiche) ont participé activement aux activités des castors contre l’extrême drouâteuh lors des dernières élections. Je leur ai écrit pour leur demander s’ils préconisaient d’obliger de porter un masque ou une étoile jaune aux enfants des 12 millions de Français qui ont voté pour le RN ? Ces crétins font semblant d’y croire ; voyez cet article instructif qui sent à plein nez le prochain retournement de veste.
 J’arrête la liste, mais sur tous les sujets clés, les syndicats subventionnés, dans un bel unanimisme, n’opposent aucune réticence à la fabrique du crétin républicain par la propagande de l’ Éducation nationale. Rien sur le fait qu’un ancien enseignant détourneur de mineur choisisse les ministres de l’éducation et de la justice, et s’introduise sous tous les prétextes dans les écoles. Rien sur le wokisme. Rien sur la propagande délirante pro-avortement dans notre pays où pourtant aucun parlementaire n’a exprimé la moindre opposition au droit à l’avortement. Rien sur la suppression de la liberté d’expression au nom de l’UE par Thierry Breton (ancien employé de David de Rothshild ; cf. sa fiche Wikipédia), etc. Bref, on construit des barrages contre un risque imaginaire, mais on laisse faire l’extrême centre à la solde des banquiers, et ça au nom de la « gôche ».

Il semble que 250 ans après la parution de Émile ou De l’éducation, le jugement de Jean-Jacques Rousseau n’ait pas été modifié d’un iota par un siècle de syndicalisme enseignant : « Il y a dans plusieurs écoles, et surtout dans l’Université de Paris, des professeurs que j’aime, que j’estime beaucoup, et que je crois très capables de bien instruire la jeunesse, s’ils n’étaient forcés de suivre l’usage établi ».

 Article repris par Profession Gendarme.

 Deux jours après la publication de cet article j’ai reçu un long message circonstancié d’un lecteur qui a non seulement adhéré, mais pris des responsabilités locales dans ce syndicat, avant de le quitter comme moi. Cette personne me confirme que le communiqué du 15 octobre 2023 « À qui le tour ? » inspiré par René Chiche a fait scandale et qu’on a exigé qu’il indique sur son compte X : « compte personnel qui ne reflète pas les revendications [de ce syndicat] ». Je pense donc avoir vu juste. Quant au covidisme, mon lecteur confirme que le syndicat s’en foutait, qu’il s’est contenté de suivre sur ce point René Chiche.
 Voir mon article Mémorandum sur l’écriture inclusive, qui traite aussi des syndicats enseignants.

Lionel Labosse


© altersexualite.com 2024
 Abonnez-vous à ma chaîne Youtube, à ma chaîne Odysee, à mon fil Telegram.


[1C’est une façon politiquement correcte de parler, car macron est le chihuahua de Bernard Arnault, Henry Kravis et David de Rothschild, lequel en plus d’être le banquier qui dirige la City de Londres, dirige à temps perdu à la fois la Fondation pour la mémoire de la Shoah en France et le conseil d’administration du Congrès juif mondial. Placer à la tête de ces institutions vénérables un banquier est la façon la plus éclatante de lutter contre les horribles préjugés « selon lesquels « les Juifs » sont riches et cupides, qu’ils conspirent pour contrôler le monde » (tiré de ce document pédagogique).