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Porte de la Chapelle : « L’enfer aux portes de Paris »

jeudi 30 mai 2019

J’emprunte ce titre à un article de Charles Magistry publié le 17 mai 2019 au Figaro, un journal d’extrême-droite comme chacun sait. Vous pouvez lire aussi « La Chapelle, porte du crack de la capitale » de Cécile Beaulieu [1], article pour Le Parisien, juin 2018, article dont j’ai emprunté une photo pour la vignette de cette brève. Je passe de temps en temps Porte de la Chapelle, que ce soit pour y prendre le tramway ou pour me rendre à une médiathèque de Saint-Denis, ce qui me donne carrément l’occasion de traverser cet « enfer ». Pour être franc je n’y ai pas encore vu de scènes de « zombies » assaillant les véhicules, mais comme la photo de l’article est nocturne, peut-être que ces scènes ont plutôt lieu de nuit, période où je ne m’y risquerais pas. Je suis obligé d’y aller à pied car les stations Vélib dans le coin sont soit neutralisées, soit vides, ou avec 7 ou 8 cadavres de vélos aux roues crevées. Quelques jours après cet article, ce sont les élections européennes de 2019. Un article très ciblé des Décodeurs révèle que les seuls bureaux de vote parisiens qui ont mis le Rassemblement national en tête sont six bureaux situés en bordure du périphérique, dont ceux de Porte de La Chapelle et Porte Montmartre (autre endroit bucolique que j’ai fréquenté quotidiennement pendant huit ans car mon précédent lycée se situait juste de l’autre côté). Sur la ville de Paris entière, le parti socialiste, qui règne sur notre rustique capitale depuis trois mandatures, a brillamment crevé le plafond des 8 % des voix, soit 25 % de mieux que sur la France entière. Dans le métro ligne 12 que j’utilise quotidiennement, l’on subit à chaque trajet ou presque, une sorte de noria de mendiants plus ou moins sales et agressifs, et les stations Marcadet-Poissonniers et Marx Dormoy sont les QG de ces drogués-mendiants. Quand j’écris « sales » vous en penserez ce que vous voudrez, mais il y a quelque temps, un de ces types a failli se faire lyncher par des usagers parce qu’il a chié sur le quai devant tout le monde, à une heure de pointe. Je l’ai vu de mes yeux, par contre mes yeux n’ont jamais vu sur ces mêmes quais depuis 18 ans que j’habite dans le quartier, ni Monsieur Delanoë, ni Mme Hidalgo, ni M. Vaillant, qui n’auraient peut-être pas besoin d’une telle exonération pour le même résultat.
Hier, l’un de ces mendiants au laïus agressif était accompagné d’un chien dangereux sans muselière, auquel il a commencé par intimer long & bruyamment l’ordre de s’asseoir afin de montrer à tous à quel point il avait du mal à s’en faire obéir. Et comme tous ses collègues, il a fait toutes les voitures entre Pigalle et Aubervilliers, leur territoire. Ce matin (30 mai 2019), je recevais la lettre habituelle de la ville de Paris annonçant, je cite « Lutte contre le crack : un plan d’actions adopté ». Citations : « Ce financement permettra d’améliorer la prise en compte des besoins de l’ensemble des personnes concernées par ce problème particulièrement durable dans le nord-est parisien. » « le financement par l’État, pour un montant de 1,2 million d’euros annuels, de 80 nouvelles places d’hébergement pérennes pour les usagers de crack, qui s’ajouteront aux 72 places existantes, portant à 152 le nombre de places d’hébergement pour ce public » « extension des maraudes coordonnées à de nouvelles lignes et stations de métro dont l’objectif est, en coopération avec la RATP, de rediriger les consommateurs de crack vers les dispositifs médico-sociaux de surface » (c’est moi qui souligne).
Ces citations semblent se passer de commentaire.
Chaque fois que des électeurs contribuables se plaignent à la Mairie de Paris, on leur rétorque qu’ils ont des soucis de « bobos ».
La prochaine étape, après le chien dangereux non muselé pour faire la manche, sera le poignard ou le revolver. Cela sans parler de toutes les autres nombreuses incivilités subies par les habitants de ce quartier en surface.
En tout cas, si cet article vous choque, avant de taxer votre serviteur ou le journaliste du Figaro cité en tête d’article « d’extrême-droite », je vous engage, si vous habitez un autre quartier de notre verdoyante capitale, de faire une petite randonnée bucolique entre Porte de la Chapelle et Porte Montmartre, dans ces terribles quartiers dont les habitants fachos mettent l’« extrême-droite » en tête aux élections…
J’ai découvert aussi ce reportage datant de mai 2018 de Pierre Liscia, un élu LR qui habite le quartier et qui ne ferme pas les yeux ; il parle même avec les mains. Lire aussi cette entrevue. Ça fait plaisir d’avoir un élu qui s’occupe des vrais problèmes de son quartier, même s’il est vrai qu’en bon politique il sélectionne ce qui peut pointer la responsabilité de la mairie et de Mme Hidalgo, et il semble aveugle à la situation dans les bus et le métro qui serait plutôt à la charge de son amie Mme Pécresse…
Quant aux gauchistes bisounours qui ne voient dans ces gentils migrants que des victimes, ce qui est en partie vrai, je leur conseille, pour savoir de qui ils sont réellement victimes, de lire cet article de RFI, ou celui-ci sur les 39 Chinois morts dans un container en octobre 2019. Ce ne sont pas les gouvernements italien ou bulgare ou français qui assassinent ces migrants : ce sont les mafieux. Leur séduction envers les jeunes gens est de même nature que celle qu’ils ont pratiquée avec les drogues : « Tu as une chance sur deux d’en crever, mais quel paradis artificiel cela te permet d’atteindre si tu fais partie des élus ! » Ces mafieux du trafic de « migrants » ont le même type de pratiques que les nazis avec les juifs. Il serait temps de considérer la question des « migrants » sous cet angle-là. Je m’étonne que pour les écolos-gauchistes, toute migration de denrées alimentaires par avion ou bateau soit haram, alors que tout trafic de « migrant », y compris par des mafieux nazis qui considèrent les « migrants » exactement comme des denrées alimentaires, soit l’objet d’une omerta.

 Voir aussi un article des Inrocks sur les « familles syriennes » qui font la manche dans le métro.

Lionel Labosse


Voir en ligne : Porte de la Chapelle : « L’enfer aux portes de Paris » sur le site du Figaro


[1Cécile Beaulieu est une journaliste courageuse qui met le doigt là où ses confrères pratiquent la politique de l’autruche. En mai 2017 elle avait publié un article sur la façon dont les femmes sont molestées dans le quartier de La Chapelle, dont je parle dans cet article.