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Platon, homophile, sexophobe ou homophobe ?

Les Lois, dialogue inachevé de Platon

Traduction d’Émile Chambry (extrait)

vendredi 27 juillet 2007

On cite souvent le Banquet de Platon (385) comme image idyllique de l’homosexualité, mais Platon vieillissant prône plutôt la continence sexuelle et condamne les amours contre-nature, sous l’influence sans doute du monothéisme naissant. Voici quelques extraits de la traduction d’Émile Chambry numérisée par J. P. Murcia. On trouvera le texte complet à cette adresse. Pour en savoir plus, voir l’ouvrage de Bernard Sergent, L’homosexualité initiatique dans l’Europe ancienne .

LIVRE I

[I, 636b] « C’est ainsi que vos gymnases et vos repas en commun sont avantageux pour les États en bien des points, mais fâcheux par rapport aux séditions, comme en témoignent les enfants des Milésiens, des Béotiens et des Thuriens. En outre, cette institution parait avoir perverti l’usage des plaisirs de l’amour, tel qu’il a été réglé par la nature, non seulement pour les hommes, mais encore pour les animaux ; et c’est là un reproche que l’on peut faire à vos cités d’abord, ensuite à toutes celles qui s’appliquent particulièrement à la gymnastique. De quelque façon qu’il faille envisager cette sorte de plaisir, soit en badinant, soit sérieusement, il faut songer que c’est à l’union de la femelle et du mâle en vue de la génération que la nature a attaché ce plaisir, et que l’union des mâles avec les mâles et des femelles avec les femelles va contre la nature et que cet audacieux désordre vint d’abord de leur impuissance à se maîtriser dans le plaisir. Tout le monde accuse les Crétois d’avoir inventé la fable de Ganymède. Persuadés que leurs lois venaient de Zeus, ils ont imaginé cette fable sur son compte afin de pouvoir eux aussi goûter ce plaisir à l’exemple du dieu.

LIVRE VIII

[VIII, 830 à 841] Mais à l’égard de l’amour qu’on a pour les enfants mâles et femelles, pour des femmes qui tiennent lieu d’hommes et d’hommes qui jouent le rôle de femmes, amours qui sont la source d’une infinité de maux pour les particuliers et pour les États, comment est-il possible de s’en garder et quel remède pourrait-on trouver à chacun de ces maux pour échapper à un tel danger ? Ce n’est pas du tout facile, Clinias. Sur d’autres points assez nombreux, toute la Crète et Lacédémone nous sont d’un secours vraiment efficace pour établir des lois contraires aux habitudes ordinaires ; mais au sujet de l’amour, disons-le entre nous, ils sont tout à fait opposés à nos vues. Si en effet quelqu’un, suivant l’instinct de la nature, rétablissait la loi qui fut en vigueur avant le temps de Laïus, disant qu’il est dans l’ordre de ne point toucher, pour s’unir d’amour avec eux, aux mâles et aux jeunes gens, et d’imiter en cela les animaux, dont il citerait l’exemple pour montrer qu’il n’est point dans la nature qu’un mâle touche pour cette fin à un mâle, il ne dirait rien que de plausible, mais ne serait pas d’accord avec vos deux États. En outre, la règle que le législateur doit, selon nous, constamment observer ne s’accorde pas non plus ici avec votre usage ; car ce que nous cherchons toujours, c’est à savoir quelle loi porte à la vertu et quelle loi en éloigne. Or, dites-moi, quand nous accorderions que votre loi actuelle est honnête et n’a rien de honteux, en quoi peut-elle contribuer à nous faire acquérir la vertu ? Imprimera-t-elle le caractère du courage dans l’âme de celui qui se laisse séduire et dans l’âme du séducteur l’idée de la tempérance ? Est-il quelqu’un qui puisse jamais se le persuader ? Tout au contraire, tout le monde ne s’accordera-t-il pas à blâmer la mollesse de ceux qui cèdent à ces plaisirs et sont incapables de se contenir, et à condamner chez celui qui imite la femme sa ressemblance avec ce sexe ? Quel homme pourrait sanctionner par la loi un tel abus ? Personne, pour peu qu’il ait l’idée de la véritable loi. Mais comment prouver ce que je dis ? Il est nécessaire de bien connaître la nature de l’amitié, de la passion et de ce qu’on appelle amour, si l’on veut se faire une idée juste de ces choses. Comme il y a deux espèces d’affection et une troisième née des deux autres, qui sont comprises sous un même nom, cela cause tout l’embarras et l’obscurité de cette matière.

CLINIAS. Comment cela ?

VI

L’ATHÉNIEN. Nous appelons amis deux êtres qui se ressemblent pour la vertu ou qui sont égaux entre eux. Nous disons aussi que l’indigence est amie de la richesse, bien que ce soient des genres opposés, et, lorsque l’une ou l’autre de ces amitiés devient violente, nous l’appelons amour.

CLINIAS. Fort bien.

L’ATHÉNIEN. L’amitié qui naît des contraires est terrible, sauvage et rarement réciproque. Celle qui résulte de la ressemblance, au contraire, est douce et unit les hommes pendant la vie. Pour celle qui est mêlée de ces deux-là, il n’est pas aisé de deviner ce que veut l’homme qui est possédé de cette troisième sorte d’amour. Tiraillé en sens contraire par les deux premières, il est perplexe entre l’une qui le porte à jouir de la beauté, et l’autre, qui le lui défend. Car celui qui n’aime que le corps et qui est affamé de sa beauté comme d’un fruit s’excite à s’en rassasier et n’a aucun égard à l’âme et aux mœurs de l’objet aimé. Mais celui qui accorde peu d’attention à l’amour du corps, qui en regarde la beauté plutôt qu’il ne la désire et dont l’âme est vraiment éprise de l’âme de son ami, croirait lui faire insulte en assouvissant sur son corps une passion brutale. Plein de respect et de vénération pour la tempérance, la force, la grandeur d’âme et la sagesse, il voudrait rester toujours pur avec son ami également pur. L’amour mêlé des deux autres est celui que nous avons compté pour le troisième. Ayant à compter avec ces trois amours, la loi doit-elle les défendre tous et nous empêcher de leur donner accès dans notre cour, ou plutôt n’est-il pas évident que nous admettrions volontiers dans notre république l’amour fondé sur la vertu, qui aspire à rendre le jeune homme aussi parfait que possible, et que, si nous le pouvions, nous interdirions les deux autres ? Qu’en penses-tu, cher Mégillos ?

MÉGILLOS. Ce que tu viens de dire sur ce sujet, étranger, me paraît fort bien dit.

L’ATHÉNIEN. Je vois que, comme je l’escomptais, j’ai ton assentiment. Quant à votre loi, pas n’est besoin d’examiner ce qu’elle veut : il me suffit d’avoir ton aveu. Pour Clinias, j’essayerai dans la suite de le persuader en le prenant par la raison. Je m’en tiens à ce que vous m’accordez l’un et l’autre. Maintenant continuons résolument l’exposé de nos lois.

MÉGILLOS. Tu as tout à fait raison.

L’ATHÉNIEN. Pour faire passer à présent cette loi, je vois un moyen facile à certains égards, mais extrêmement difficile à exécuter à d’autres égards.

MÉGILLOS. Comment cela ?

L’ATHÉNIEN. Nous savons que, même aujourd’hui, la plupart des hommes, si peu respectueux des lois qu’ils puissent être, s’abstiennent fort bien et exactement de tout commerce criminel avec les belles personnes, sans y être forcé et du meilleur gré possible.

MÉGILLOS. Quand cela ?

L’ATHÉNIEN. Lorsqu’ils ont un frère ou une sœur d’une grande beauté. S’il s’agit d’un fils ou d’une fille, la même loi non écrite suffit parfaitement à empêcher le père de coucher avec eux, soit ouvertement, soit en cachette, ou de les toucher de quelque autre façon criminelle en les embrassant ; et le désir d’un tel commerce n’entre même pas du tout dans l’esprit de la plupart des hommes.

MÉGILLOS. Tu dis vrai.

L’ATHÉNIEN. Ainsi une simple parole éteint tous les désirs voluptueux de cette nature.

MÉGILLOS. Quelle parole ?

L’ATHÉNIEN. Celle qui dit que ces plaisirs sont défendus par la religion, détestés des dieux et honteux parmi les plus honteux. Et la cause n’en est-elle pas celle-ci, c’est que personne n’en parle autrement et que chacun de nous, aussitôt qu’il est né, entend dire la même chose en tout temps et en tout lieu, soit dans les discours badins, soit dans les discours sérieux de la tragédie, qui le répète souvent, lorsque par exemple elle introduit sur le scène des Thyestes, des Œdipes ou des Macarées, qui ont eu avec leurs sœurs un commerce clandestin, et qui, découverts, n’ont pas hésité à se donner la mort pour se punir de leur faute ?

MÉGILLOS. Tu as bien raison de dire que la voix publique a un merveilleux pouvoir, puisqu’elle va jusqu’à nous empêcher de respirer contre la défense de la loi.

VII

L’ATHÉNIEN. Nous avons donc en raison de dire tout à l’heure que si le législateur veut subjuguer une de ces passions qui subjuguent le plus entièrement les hommes, il lui est facile de connaître le moyen d’en venir à bout : c’est de consacrer cette voix publique, en faisant tenir le même langage à tout le monde, esclaves et hommes libres. enfants et femmes et à la cité tout entière ; c’est ainsi qu’il assurera à cette loi la plus grande stabilité.

MÉGILLOS. Sans doute, mais comment pourra-t-on jamais obtenir qu’ils veuillent tous tenir le même langage ?

L’ATHÉNIEN. Ta question vient à propos. J’ai précisément dit moi-même que j’avais un moyen de faire passer la loi qui obligera les citoyens à se conformer à la nature dans l’union sexuelle pour la procréation des enfants, à ne pas toucher aux mâles, à ne pas anéantir de dessein prémédité la race humaine, à ne pas jeter sur des rochers et des pierres une semence qui ne peut y prendre racine et y fructifier conformément à sa nature, à s’abstenir enfin dans ses rapports avec la femme de jeter sa semence à un endroit où elle refuserait de pousser. Si cette loi s’imposait à perpétuité, comme elle s’impose à présent dans les relations des parents entre eux, et qu’elle prévalût dans les autres commerces amoureux comme le veut la justice, elle produirait une infinité de bons effets. Elle est en premier lieu conforme à la nature ; ensuite elle délivre les hommes de la rage amoureuse, de la folie, s’oppose à tous les adultères, et à tous les excès du manger et du boire, rend les maris dévoués et attachés à leur femme, et produirait encore mille autres biens, si l’on pouvait être assez maître de soi pour s’y conformer. Mais il se pourrait qu’un homme jeune et violent, et d’un tempérament de feu, entendant proposer cette loi, se présentât devant nous et nous reprochât insolemment de faire des lois insensées et impossibles à observer, et qu’il remplît tout de ses clameurs. C’est dans la prévision de ces reproches que j’ai dit que j’avais un moyen, d’un côté facile entre tous, mais, de l’autre, très difficile pour faire adopter cette loi et la rendre stable. Il est, en effet, très facile de concevoir que la chose est possible et comment. Je prétends que la loi, une fois suffisamment consacrée, subjuguera tous les cœurs et qu’avec la crainte elle leur inspirera une entière soumission aux lois établies. Mais aujourd’hui les choses en sont venues à ce point qu’on tient ce règlement pour impraticable, de même qu’on ne croit pas qu’un État entier puisse vivre en pratiquant constamment les repas en commun. Pourtant les faits ont démontré le contraire, puisque ces repas sont en usage chez vous, et, malgré cela, même dans vos deux États, on ne croit pas que la nature des femmes s’y prête. C’est cette force du préjugé contraire qui m’a fait dire que les lois sur ces deux articles auraient beaucoup de peine à se maintenir.

MÉGILLOS. Et tu ne te trompes pas en le disant.

L’ATHÉNIEN. Quoi qu’il en soit, voulez-vous que j’essaye de vous prouver par un argument persuasif que la chose n’est pas au-dessus des forces humaines et qu’elle est possible ?

MÉGILLOS. Bien certainement.

L’ATHÉNIEN. Quel est celui qui s’abstiendra plus facilement des plaisirs de l’amour et consentira à observer modestement le règlement, d’un homme qui a le corps sain et bien exercé, ou d’un homme mal constitué ?

CLINIAS. C’est de beaucoup celui qui l’a bien exercé.

L’ATHÉNIEN. N’avons-nous pas entendu dire qu’Ikkos de Tarente, dans son désir de remporter la victoire aux jeux olympiques et aux autres, acquit, dit-on, avec son art, tant de tempérance et de courage qu’il ne toucha jamais à une femme ni à un garçon durant tout le temps de ses plus forts exercices. Et l’on dit la même chose de Crison, d’Astylos, de Diopompos et d’une foule d’autres. Cependant, Clinias, ils étaient beaucoup plus mal élevés quant à l’âme que mes concitoyens et les tiens, et ils avaient beaucoup plus de sève dans le corps.

CLINIAS. C’est vrai, ce que tu dis-là : les anciens nous ont bien rapporté que ces athlètes s’étaient réellement comportés ainsi.

L’ATHÉNIEN. Quoi donc ? ces gens-là, pour remporter le prix de la lutte, de la course et d’autres exercices pareils ont pris sur eux de s’abstenir de ce que la plupart des hommes regardent comme un bonheur, et nos enfants ne pourront pas maîtriser leurs désirs en vue d’une victoire beaucoup plus belle, que nous leur peindrons dès leur enfance comme la plus belle de toutes, et dont nous charmerons naturellement leurs oreilles dans nos récits, nos discours et nos chants !

CLINIAS. Quelle victoire ?

L’ATHÉNIEN. Celle qu’on remporte sur les plaisirs et qui nous fait vivre heureux, tandis que, si on s’y laisse vaincre, on est au contraire malheureux. Outre cela, la crainte de commettre un acte absolument, et toujours impur n’aura-t-elle pas assez de force pour les faire triompher de penchants que d’autres ont surmontés, bien qu’ils ne les valussent pas.

CLINIAS. Elle en aura assez vraisemblablement.

VIII

L’ATHÉNIEN. Puisque nous en sommes venus là au sujet de cette loi et que nous sommes tombés dans l’embarras à cause des mauvais sentiments de la foule, je dis qu’il faut absolument poursuivre notre législation sur ce point et déclarer que nos concitoyens ne doivent pas être pires que les oiseaux et beaucoup d’autres animaux, qui, élevés parmi de grands troupeaux, vivent chastes et purs, sans connaître l’accouplement jusqu’à ce qu’ils soient en âge de faire des petits et qui, parvenus à cet âge, s’unissent, mâle avec femelle et femelle avec mâle, en vue de l’amour, et vivent dès lors suivant les lois de la sainteté et de la justice, s’en tenant aux premiers engagements de leur amitié. Or il faut que nos citoyens soient meilleurs que les animaux. Cependant, s’ils se laissent corrompre par les autres Grecs et la plupart des barbares, en voyant et entendant vanter la très grande puissance qu’a chez eux l’Aphrodite qu’on appelle désordonnée, et que par suite ils ne soient pas capables de la vaincre, alors il faut que les gardiens des lois, se faisant législateurs, imaginent une seconde loi pour les brider.

CLINIAS. Qu’elle loi leur conseilles-tu de porter, s’ils éludent a celle que tu viens d’énoncer ?

L’ATHÉNIEN. Il est évident, Clinias, que c’est une loi qui se rattache à la première et lui fait suite.

CLINIAS. Mais encore quelle est-elle ?

L’ATHÉNIEN. C’est d’affaiblir la force de la passion pour le plaisir, en lui donnant le moins d’exercice possible et en détournant par le travail ce qui la nourrit et l’entretient vers une autre partie du corps, but qui serait atteint, si l’on supprimait en eux l’impudeur dans l’usage des plaisirs de l’amour. Si la pudeur le rendait assez rare, la volupté deviendrait pour eux une maîtresse moins impérieuse par suite de cette rareté même. Enseignons-leur qu’il est bien de se cacher pour faire de telles actions, et qu’ils voient là une prescription que l’habitude et la loi non écrite sanctionneront, qu’au contraire il est honteux de ne pas se cacher, pour les commettre, mais qu’on peut cependant les commettre sans honte. La loi établirait ainsi une immoralité et une moralité du second degré, qui viendrait après la loi parfaite, et qui, des trois classes de citoyens qu’elle embrasserait, forcerait la troisième, celle des citoyens corrompus que nous appelons inférieurs à eux-mêmes, à respecter ses prescriptions.

CLINIAS. Quelles sont ces classes ?

L’ATHÉNIEN. L’une est celle des gens pieux et qui aiment l’honneur ; la seconde est celle de ceux qui sont épris, non des corps, mais des belles qualités de l’âme. Ce que nous en dirons à présent n’est peut-être qu’un souhait, comme on en fait dans les entretiens ; mais c’est de beaucoup ce qu’il y aurait de mieux, si cela se réalisait dans tous les États. Mais peut-être, avec l’aide de Dieu, pourrions-nous obtenir au sujet de l’amour de deux choses l’une : ou bien que personne n’ose toucher à aucune personne de condition libre et noble, si ce n’est à sa femme légitime, ni contracter avec des concubines une union qui ne serait précédée d’aucune cérémonie religieuse et dont les fruits seraient des bâtards, ni entretenir un commerce contre nature avec des mâles, ou bien de bannir entièrement l’amour des garçons. Quant à l’amour des femmes, si quelqu’un avait des rapports avec une autre que celle qui est entrée dans sa maison avec les dieux et les cérémonies du mariage, soit qu’il l’ait achetée ou acquise de quelque autre façon, s’il ne se cache pas à tous les regards soit des hommes, soit des femmes, peut-être nous approuvera-t-on de le priver de toutes les distinctions accordées aux citoyens et de le reléguer réellement parmi les étrangers. Telle est la loi, qu’il faille la compter pour une ou pour deux, que nous portons sur les plaisirs de l’amour et sur les relations amoureuses licites ou illicites que la passion fait naître parmi les hommes qui vivent dans la société les uns des autres. »

 Un avis éclairant sur Platon se trouve dans l’excellent ouvrage Géopolitique de la Grèce, de Georges Prévélakis, Éditions Complexe, 2006 : « Platon concevait une cité idéale, fondée sur une île isolée du monde extérieur et de ses influences qui pourraient provoquer la corruption de ses valeurs sociales. Aristote, par contre, défendait une vision politique dynamique, dans laquelle les risques dus au changement sont compensés par les opportunités commerciales, les échanges et la possibilité de bâtir une puissance maritime. Ces deux modèles, théoriques et appliqués, ont marqué la pensée politique de notre civilisation en inspirant les philosophes et les politiques ».

Lionel Labosse


Voir en ligne : Site de Bernard Suzanne sur les Dialogues de Platon


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