Kiss de Jacqueline Wilson sélectionné aux Incorruptibles 2010/11

Ce roman Kiss, de Jacqueline Wilson présent dans la sélection HomoEdu / altersexualite.com a été sélectionné pour la 22e édition du prix des Incorruptibles 2010-11, niveau 3e / 2de.

La sélection des Incos a toujours été courageuse :
Pour la 20e édition du prix des Incorruptibles 2008-09, niveau 5e/4e et 3e / 2de, deux « Isidors » de la sélection HomoEdu / altersexualite.com : À mort l’innocent ! d’Arthur Ténor et Le Complexe de l’ornithorynque, de Jo Hoestlandt avaient été sélectionnés, ainsi que Anges de Berlin, de Sylvie Deshors, qui consacrait une page à la concurrence mémorielle (p. 128), et Mu, le feu sacré de la Terre, de David Klass.
Pour la 19e édition du prix des Incorruptibles 2007-08, niveau 3e/2de, trois romans de la sélection HomoEdu / altersexualite.com : Je marchais MALGRÉ MOI dans les pas du diable, de Dorothée Piatek, Les Murs bleus, de Cathy Ytak et L’Affaire Jennifer Jones, d’Anne Cassidy avaient été sélectionnés.
Pour la 18e édition du prix des Incorruptibles 2006-07, niveau 3e/2de, un « Isidor » de la sélection HomoEdu / altersexualite.com : Les Roses de cendre, d’Érik Poulet-Reney avait été sélectionné.

Cette sélection de romans de notre sélection permet chaque année à de nombreux élèves partout en France (et dans les lycées français à l’étranger espérons-le), de débattre dans le cadre scolaire de sujets délicats liés à la sexualité et à l’altersexualité, y compris, et c’est à noter, au niveau 5e/4e. Les erreurs judiciaires dues à l’hystérie antipédophile et à l’amalgame homo/pédophile avec le livre d’Arthur Ténor en 2008/2009, et une réflexion osée sur la sexualité y compris des homosexuels et des handicapés dans le livre de Jo Hoestlandt la même année. Vous avez jusqu’à fin septembre pour vous inscrire.
Je ne saurais trop vous recommander ce concours, l’ayant expérimenté plusieurs fois avec mes élèves de 2de d’un lycée très faible, avec des résultats qui ont passé mes espérances. Il en reste une trace sympathique sur le blog de Cathy Ytak.
Qui dira à notre ministre que ces rencontres avec des écrivains peut-être pas « reconnus », ne datent pas d’hier, et que, plutôt que de grossir les revenus des grandes marques d’auteurs estampillés « vu à la télé », on peut se contenter des petites marques d’auteurs, qui savent se mettre au niveau des élèves, sans mépris ni démagogie.

Lionel Labosse