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Groupement de textes et gravures

La Préciosité

Madame de Scudéry, Cyrano de Bergerac, Molière, Abraham Bosse, François Chauveau

samedi 8 juin 2013

Voici quelques documents pour étudier la préciosité en classe. Je les ai testés avec une classe de première, mais ils peuvent s’adapter à différents niveaux, avec les explications adéquates. À compléter par un cours sur la préciosité. J’ai traité ce thème en parallèle à l’étude de Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, en commençant par inventorier les scènes qui évoquent la préciosité, qui est à la fois moquée par Cyrano, mais illustrée par lui. Le coup de théâtre de l’arrivée de Roxane au siège d’Arras constitue la réconciliation des valeurs féminines de la préciosité et des valeurs viriles guerrières. Cyrano s’exclame : « Eh quoi ! la précieuse était une héroïne ? ». Avec son efféminement des hommes et son idéalisation de l’amour qui se vit d’une façon éthérée, dans une asexualité avant la lettre, la préciosité est un mouvement altersexuel, pendant du libertinage, autre mouvement altersexuel. Il est intéressant de voir comment ce mouvement, à cheval entre le baroque et le classicisme, concilie les caractéristiques des deux mouvements.

La Carte de Tendre

On étudie en parallèle « La Carte de Tendre », gravure de François Chauveau, et cet extrait du premier volume de Clélie, Histoire romaine (1654 à 1660), roman fleuve de Madeleine de Scudéry (1607-1701). Les deux documents ont été conçus ensemble, à l’instar des Fables de La Fontaine ilustrées par François Chauveau également, et publiées ensemble avec les gravures. J’ai supprimé deux passages répétitifs de l’extrait du roman pour raccourcir l’extrait. En classe, on peut très bien projeter la carte au tableau, et suivre les lieux évoqués par le texte sur la carte. On utilise alors l’image en plus haute résolution disponible sur l’article de Wikipédia Carte de Tendre.

La Carte de Tendre
Gravure de François Chauveau

« Vous vous souvenez sans doute bien, Madame, qu’Herminius avait prié Clélie de lui enseigner par où l’on pouvait aller de Nouvelle-Amitié à Tendre, de sorte qu’il faut commencer par cette première ville qui est au bas de cette carte pour aller aux autres ; car, afin que vous compreniez mieux le dessein de Clélie, vous verrez qu’elle a imaginé qu’on pouvait avoir de la tendresse pour trois causes différentes : ou pour une grande estime, ou par reconnaissance, ou par inclination ; et c’est ce qui l’a obligée à établir ces trois villes de Tendre sur trois rivières qui portent ces trois noms et de faire aussi trois routes différentes pour y aller. Si bien que, comme on dit Cumes sur la mer d’Ionie et Cumes sur la mer de Tyrrhène, elle fait qu’on dit Tendre-sur-Inclination, Tendre-sur-Estime et Tendre-sur-Reconnaissance. Cependant comme elle a présupposé que la tendresse qui naît par inclination n’a besoin de rien autre chose pour être ce qu’elle est, Clélie, comme vous le voyez, madame, n’a mis nul village le long des bords de cette rivière qui va si vite qu’on n’a que faire de logement le long de ses rives pour aller de Nouvelle-Amitié à Tendre. Mais, pour aller à Tendre-sur-Estime, il n’en est pas de même, car Clélie a ingénieusement mis autant de villages qu’il y a de petites et de grandes choses qui peuvent contribuer à faire naître par estime cette tendresse dont elle entend parler. En effet vous voyez que de Nouvelle-Amitié on passe à un lieu qu’on appelle Grand Esprit, parce que c’est ce qui commence ordinairement l’estime ; ensuite vous voyez ces agréables villages de Jolis Vers, de Billet galant et de Billet doux, qui sont les opérations les plus ordinaires du grand esprit dans les commencements d’une amitié. Ensuite, pour faire un plus grand progrès dans cette route, vous voyez Sincérité, Grand Cœur, Probité, Générosité, Respect, Exactitude, Bonté, qui est tout contre Tendre, pour faire connaître qu’il ne peut y avoir de véritable estime sans bonté et qu’on ne peut arriver à Tendre de ce côté-là sans avoir cette précieuse qualité. Après cela, Madame, il faut, s’il vous plaît, retourner à Nouvelle-Amitié pour voir par quelle route on va de là à Tendre-sur-Reconnaissance. […] Mais, Madame, comme il n’y a point de chemins où l’on ne se puisse égarer, Clélie a fait, comme vous le pouvez voir, que si ceux qui sont à Nouvelle-Amitié prenaient un peu plus à droite ou un peu plus à gauche, ils s’égareraient aussitôt […] Aussi cette sage fille voulant faire connaître sur cette carte qu’elle n’avait jamais eu d’amour et qu’elle n’aurait jamais dans le cœur que de la tendresse, fait que la rivière d’Inclination se jette dans une mer qu’on appelle la Mer dangereuse, parce qu’il est assez dangereux à une femme d’aller un peu au-delà des dernières bornes de l’amitié ; et elle fait ensuite qu’au-delà de cette Mer, c’est ce que nous appelons Terres inconnues, parce qu’en effet nous ne savons point ce qu’il y a et que nous ne croyons que personne ait été plus loin qu’Hercule ; de sorte que de cette façon elle a trouvé lieu de faire une agréable morale d’amitié par un simple jeu de son esprit, et de faire entendre d’une manière assez particulière qu’elle n’a point eu d’amour et qu’elle n’en peut avoir. »

Questions portant sur la gravure, sur le texte de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, et sur l’extrait de Clélie ci-dessus.
1. À l’acte III, scènes 3 à 7 de Cyrano de Bergerac, il est fait allusion au « Discours sur le Tendre ». Quelle est l’attitude de Cyrano par rapport aux « précieux » fréquentés par Roxane ? Son comportement dans la pièce est-il conforme à ce que dit Clélie ?
2. Choisissez cinq « villages » de ce pays de Tendre, et montrez que Cyrano en est digne en citant des passages précis de la pièce.
3. Observez attentivement tous les cours d’eau et les étendues d’eau sur la gravure. Montrez que paradoxalement, tout est fait pour valoriser la « mer dangereuse » et les « terres inconnues ».
4. D’après le texte ci-dessus, la préciosité de Clélie est-elle un simple jeu d’esprit, ou est-elle l’expression d’une inquiétude sincère sur l’amour ?

Un corpus sur la critique de la préciosité

On peut s’entraîner à une question de corpus : « Quels aspects de la préciosité sont critiqués dans ces trois documents ? »
Gravure (eau-forte) d’Abraham Bosse (1604-1676), tirée du catalogue de l’exposition de la BNF / Musée des Beaux-Arts de Tours (Seuil, 2004, 336 p., 55 €), p. 149 : « Les Vierges folles s’entretiennent des plaisirs mondains », extraite de la suite Les Vierges sages et les Vierges folles, (vers 1635). Voici ci-dessous le commentaire qu’on trouve sur le site de l’exposition de la BNF consacrée à Abraham Bosse.

« Les Vierges folles s’entretiennent des plaisirs mondains »
Abraham Bosse (1604-1676) : « Les Vierges folles s’entretiennent des plaisirs mondains », extraite de la suite Les Vierges sages et les Vierges folles (vers 1635).

Dans un salon quelque peu désordonné, les Vierges folles se livrent à la frivolité. Deux d’entre elles jouent aux cartes ; une autre lit une partition de musique ; elles sont interrompues par une quatrième qui, une guitare à la main droite, leur montre de l’autre le roman qu’elle est en train de lire ; la cinquième se regarde dans le miroir placé sur le mur du fond, au-dessous d’un tableau représentant Danaé. […] Au premier plan, à droite, les lampes traînent à terre, et le vase à huile est manifestement vide. Le thème des Vierges sages et des Vierges folles, qui s’appuie sur un passage de l’Évangile (Matthieu, XXV, 1-13 : Parabole des dix vierges), est relativement rare dans l’iconographie. Que Bosse le traite ici avec un grand luxe de détail n’est cependant ni dû au hasard ni nécessairement lié à son protestantisme, dont on sait qu’il n’était pas intransigeant. Cela s’inscrit dans la lutte du temps à la fois contre les mondanités et contre la préciosité naissante, ce dernier sujet étant une des cibles favorites de notre graveur. Le thème est traité en sept planches, de façon symétrique. […]

Dans la marge inférieure, au centre, le titre : LES VIERGES FOLLES, puis 16 vers sur 4 colonnes : « Tu vois comme ces Vierges foles / S’amusent invtilement / Apres des actions friuoles, / Dont Elles font leur Element. // Les Jeux, les Festins, la Musique, / La Dance, et les liures d’Amour ; / C’est à quoy leur Esprit s’applque [sic], / Y passant la nuict, et le jour. // O que ces Ames insensées / Cherissent les Mondanités ! / Leurs parolles, et leurs pensées / Ne s’attachent qu’aux Vanités. // D’vn faux lustre leur vie esclatte ; / Elles aiment ce qui leur nuit / Et lors que le Monde les flatte, / Jl les enchante et les destruit. Au-dessous, à gauche : ABosse jnu. et fe., et au centre : A Paris, Chez le Blond, ruë S. t Denys, au Pauillion Royal. Auec Priuilege du Roy. »

Une autre série intitulée Le Mariage à la ville (1633) présente une gravure fort utile, « La Visite à l’accouchée ».

Extrait de L’Autre monde, de Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655). Il s’agit d’un texte en partie posthume publié autour de 1657, par l’ami de Cyrano, Henry Le Bret. Le texte étant posthume, les titres ont varié. L’Autre monde, ou les États et Empires de la Lune est un des titres possibles, mais le texte qui suit se situe à la fin du manuscrit inachevé, qui serait plutôt dans la partie intitulée Histoire comique des États et Empires du Soleil. Il s’agit d’une femme rencontrée par le narrateur, qui raconte sur un ton ironique ou pince sans rire, la façon dont les Amants la traitaient, ce qui constitue une critique des hommes précieux, contrairement au texte suivant de Molière, qui s’attaque plutôt aux femmes. Extrait de l’édition de la Pléiade, Libertins du XVIIe siècle, tome 1, p. 1097.

« Ce n’est pas que je ne connusse bien que cette nation des Amants vivait avec beaucoup plus de douceur et d’indulgence que la nôtre ; car encore que chacun publiât que ma vue blessait dangereusement, que mes regards faisaient mourir, et qu’il sortait de mes yeux de la flamme qui consumait les cœurs, la bonté cependant de tout le monde, et principalement des jeunes hommes, était si grande, qu’ils me caressaient, me baisaient et m’embrassaient, au lieu de se venger du mal que je leur avais fait. J’entrai même en colère contre moi pour les désordres dont j’étais cause, et cela fit qu’émue de compassion, je leur découvris un jour la résolution que j’avais prise de m’enfuir. « Mais, hélas ! comment vous sauver ? s’écrièrent-ils tous, se jetant à mon col, et me baisant les mains : votre maison de toutes parts est assiégée d’eau, et le danger paraît si grand, qu’indubitablement sans un miracle, vous et nous serions déjà noyés… » — Quoi donc ! interrompis-je, la contrée des Amants est-elle sujette aux inondations ? — Il le faut bien dire, me répliqua-t-elle, car l’un de mes amoureux (et cet homme ne m’aurait pas voulu tromper, puisqu’il m’aimait) m’écrivit que du regret de mon départ il venait de répandre un océan de pleurs. J’en vis un autre qui m’assura que ses prunelles depuis trois jours, avaient distillé une source de larmes ; et comme je maudissais pour l’amour d’eux l’heure fatale où ils m’avaient vue, un de ceux qui se comptaient du nombre de mes esclaves, m’envoya dire que la nuit précédente ses yeux débordés avaient fait un déluge. Je m’allais ôter du monde, afin de n’être plus la cause de tant de malheurs, si le courrier n’eût ajouté ensuite que son maître lui avait donné charge de m’assurer qu’il n’y avait rien à craindre, parce que la fournaise de sa poitrine avait desséché ce déluge. Enfin vous pouvez conjecturer que le royaume des Amants doit être bien aquatique, puisque entre eux ce n’est pleurer qu’à demi, quand il ne sort de dessous leurs paupières que des ruisseaux, des fontaines et des torrents.
« J’étais fort en peine dans quelle machine je me sauverais de toutes ces eaux qui m’allaient gagner ; mais un de mes amants, qu’on appelait « le Jaloux », me conseilla de m’arracher le cœur, et puis que je m’embarquasse dedans ; qu’au reste je ne devais pas appréhender de n’y pouvoir tenir, puisqu’il y en tenait tant d’autres ; ni d’aller à fond, parce qu’il était trop léger ; que tout ce que j’aurais à craindre serait l’embrasement, d’autant que la matière d’un tel vaisseau était fort sujette au feu ; que je partisse donc sur la mer de ses larmes, que le bandeau de son amour me servirait de voile, et que le vent favorable de ses soupirs, malgré la tempête de ses rivaux, me pousserait à bon port.
« Je fus longtemps à rêver comment je pourrais mettre cette entreprise à exécution. La timidité naturelle à mon sexe m’empêchait de l’oser ; mais enfin l’opinion que j’eus que si la chose n’était possible, un homme ne serait pas si fou de la conseiller, et encore moins un amoureux à son amante, me donna de la hardiesse.
« J’empoignai un couteau, me fendis la poitrine ; déjà même avec mes deux mains je fouillais dans la plaie, et d’un regard intrépide je choisissais mon cœur pour l’arracher, quand un jeune homme qui m’aimait survint. Il m’ôta le fer malgré moi, et puis me demanda le motif de cette action qu’il appelait désespérée. Je lui en fis le conte ; mais je restai bien surprise quand un quart d’heure après je sus qu’il avait déféré le Jaloux en justice. Les magistrats néanmoins qui peut-être craignirent de donner trop à l’exemple ou à la nouveauté de l’accident, envoyèrent cette cause au Parlement du royaume des
Justes. Là il fut condamné, outre le bannissement perpétuel, d’aller finir ses jours en qualité d’esclave sur les terres de la république de Vérité, avec défenses à tous ceux qui descendront de lui auparavant la quatrième génération, de remettre le pied dans la province des Amants ; même il lui fut enjoint de n’user jamais d’hyperbole, sur peine de la vie. »
(p. 1097).

Extrait de Les Précieuses Ridicules, de Molière (1659) scène IV.
Madelon et Cathos, fille et nièce du bourgeois Gorgibus, récemment arrivées à Paris, ont éconduit sans ménagement les deux jeunes gens qu’on leur destinait. Elles veulent faire de leur vie un roman, sur le modèle des romans galants de leur époque.

MADELON : Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver qu’après les autres aventures. Il faut qu’un amant, pour être agréable, sache débiter les beaux sentiments, pousser le doux, le tendre et le passionné, et que sa recherche soit dans les formes. Premièrement, il doit voir au temple, ou à la promenade, ou dans quelque cérémonie publique, la personne dont il devient amoureux ; ou bien être conduit fatalement chez elle par un parent ou un ami, et sortir de là tout rêveur et mélancolique. Il cache un temps sa passion à l’objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l’on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante qui exerce les esprits de l’assemblée. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s’est un peu éloignée ; et cette déclaration est suivie d’un prompt courroux qui paraît à notre rougeur, et qui, pour un temps, bannit l’amant de notre présence. Ensuite il trouve moyen de nous apaiser, de nous accoutumer insensiblement au discours de sa passion, et de tirer de nous cet aveu qui fait tant de peine. Après cela viennent les aventures, les rivaux qui se jettent à la traverse d’une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s’ensuit. Voilà comme les choses se traitent dans les belles manières et ce sont des règles dont, en bonne galanterie, on ne saurait se dispenser. Mais en venir de but en blanc à l’union conjugale, ne faire l’amour qu’en faisant le contrat du mariage, et prendre justement le roman par la queue ! encore un coup, mon père, il ne se peut rien de plus marchand que ce procédé ; et j’ai mal au cœur de la seule vision que cela me fait.
GORGIBUS : Quel diable de jargon entends-je ici ? Voici bien du haut style.
CATHOS : En effet, mon oncle, ma cousine donne dans le vrai de la chose. Le moyen de bien recevoir des gens qui sont tout à fait incongrus en galanterie ? Je m’en vais gager qu’ils n’ont jamais vu la carte de Tendre, et que Billets-Doux, Petits-Soins, Billets-Galants et Jolis-Vers sont des terres inconnues pour eux. Ne voyez-vous pas que toute leur personne marque cela, et qu’ils n’ont point cet air qui donne d’abord bonne opinion des gens ? Venir en visite amoureuse avec une jambe toute unie, un chapeau désarmé de plumes, une tête irrégulière en cheveux, et un habit qui souffre une indigence de rubans !… mon Dieu, quels amants sont-ce là ! Quelle frugalité d’ajustement et quelle sécheresse de conversation ! On n’y dure point, on n’y tient pas. J’ai remarqué encore que leurs rabats ne sont pas de la bonne faiseuse, et qu’il s’en faut plus d’un grand demi-pied que leurs hauts-de-chausses ne soient assez larges.
GORGIBUS : Je pense qu’elles sont folles toutes deux, et je ne puis rien comprendre à ce baragouin. Cathos, et vous, Madelon…
MADELON : Eh ! de grâce, mon père, défaites-vous de ces noms étranges, et nous appelez autrement.
GORGIBUS : Comment, ces noms étranges ! Ne sont-ce pas vos noms de baptême ?
MADELON : Mon Dieu, que vous êtes vulgaire ! Pour moi, un de mes étonnements, c’est que vous avez pu faire une fille si spirituelle que moi. A-t-on jamais parlé dans le beau style de Cathos ni de Madelon ? et ne m’avouerez-vous pas que ce serait assez d’un de ces noms pour décrier le plus beau roman du monde ?
CATHOS : Il est vrai, mon oncle, qu’une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom Polyxène que ma cousine a choisi, et celui d’Aminte que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d’accord.
GORGIBUS : Écoutez, il n’y a qu’un mot qui serve : je n’entends point que vous avez d’autres noms que ceux qui vous été donnés par vos parrains et marraines ; et pour ces Messieurs dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge.

 Voir aussi un sujet de bac sur L’éducation des femmes

 Un corpus réuni par votre très humble serviteur Lionel Labosse.


Voir en ligne : Un dossier de Marie-Hélène Wronecki sur la préciosité


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