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Des pulsions prohibitives de la France profonde, pour adultes
Histoires de censure — Anthologie érotique, de Bernard Joubert
La Musardine, 2006, 380 p., 10,8 €
mercredi 3 mars 2010
Voici un livre essentiel, qui contient à la fois un panorama de la censure en France telle qu’elle fut pratiquée sans dire son nom depuis Pétain jusqu’à nos jours, et une anthologie de textes érotiques que ladite censure — pardon : la protection des malheureux mineurs victimes de la perversion des méchants adultes — a plus ou moins réduits à l’inexistence au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, eussent-ils traversé cahin-caha les siècles précédents. Trois lois ont été instrumentalisées pour exercer sans frein cette censure qui ne disait pas son nom : l’outrage aux bonnes mœurs, disparue en 1994 ; la Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, et la loi de 1949. Avec un goûteux style pamphlétaire, Bernard Joubert pourfend l’hypocrisie, qu’elle soit motivée par la cupidité ou par la bondieuserie, et rend hommage aux auteurs et aux œuvres annihilés par ces lois si efficaces que le vulgaire ne soupçonne pas leur existence. Il n’est pas rare d’entendre des intellectuels affirmer que la censure n’existe plus, ou bien que tel auteur connu — Georges Bataille par exemple — en a souffert. Or Bataille n’en a pas souffert, mais son cas cité à mauvais escient permet de cacher la forêt d’écrivains détruits par cette censure honteuse.
La préface retrace avec humour et causticité l’historique des lois de censure que nos politocards franchouillards de gauche ou de droite, en accord avec l’intelligentsia parisienne, nous ont toujours mitonnées jusqu’à aujourd’hui pour nous protéger de ces méchantes œuvres de l’Esprit du mal que, comme dit Léo Ferré, Satan « glisse / Au chevet des adolescents / Quand poussent dans l’ombre complice / Des fleurs du mal de dix-sept ans ». Au premier rang figure la loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, qui fut une arme de dissuasion massive contre la subversion destinée aux adultes. Bernard Joubert épingle par exemple le ministre de l’intérieur François Mitterrand, « l’homme de gauche à la francisque encore tiède » qui fut recordman des interdictions entre juin 1954 et février 1955 (p. 129), mais aussi parmi les plus zélés censeurs, Robert Schuman, « père de l’Europe et père Fouettard » (p. 132), ainsi que, au sein de la « Commission de surveillance », Jean-Jacques de Felice, au temps où il représentait le scoutisme, avant de devenir un de mes héros personnels, le défenseur des objecteurs de conscience ! [1] Au contraire, Michel Poniatowski fut un ministre peu porté sur la censure de la littérature (p. 120). Ainsi, apprend-on que c’est sous un gouvernement de gauche (le même grâce auquel le prolétaire subit la radio RFM du vendeur d’armes Lagardère dans les gares) que le sénateur UDF Charles Jolibois fit passer l’article 227-24, aggravé par la loi Guigou du 17 juin 1998, article qui permet par exemple aux groupuscules familialistes d’extrême droite de faire interdire des expositions, faisant renaître de ses cendres l’outrage aux bonnes mœurs dont on s’était crus débarrassés. Au sujet de l’article 14 de la loi de 1881 sur la « liberté de la presse » (sic), Bernard Joubert opine savoureusement : « C’est un texte qui laissait au ministre un très large pouvoir d’appréciation. Il aurait suffi de considérer que la la Bible est un ouvrage qui trouble l’ordre public, puisque certaines âmes faibles, fanatisées par sa lecture, incendient des cinémas ou enrichissent le dentiste de Philippe Val, pour la faire disparaître du marché » [2] (p. 15).
Jean de La Fontaine, ce corrupteur de la jeunesse
L’anthologie est commentée, et chaque texte est présenté, de façon à brosser sans lourdeur démonstrative une histoire vivante de la censure, faisant revivre sous nos yeux les cœurs toujours vaillants des petits soldats du pétainisme gaullisto-mitterrandien. Bernard Joubert nous rappelle que notre parangon national de littérature enfantine, le bon Jean de La Fontaine, fut l’un des premiers auteurs à être condamné au nom des prétendues « bonnes mœurs ». Dans « Comment l’esprit vient aux filles », il nous souffle une conception assez souple de l’âge du consentement d’une part, de l’autre de la socratisation bien tempérée par un brave prêtre ! Une fille un peu sotte qui n’a « que quatorze ou quinze ans » est envoyée par sa mère prendre de l’esprit chez un prêtre. Celui-ci l’attire dans sa cellule : « Mon Révérend la jette sur un lit ; / Veut la baiser, la pauvrette recule / Un peu la tête, & l’innocente dit : / Quoi, c’est ainsi qu’on donne de l’esprit ? / Et vraiment oui, repart sa Révérence ; / Puis il lui met la main sur le téton. / […] Il suit sa pointe, & d’encore en encore, / Toujours l’esprit s’insinue & s’avance, / Tant & si bien qu’il arrive à bon port. / Lise riait du succès de la chose. » (et ça continue ainsi…) S’il publiait ces vers aujourd’hui, notre fabuliste national verrait son œuvre entière jetée à la poubelle « sans autre forme de procès », comme le dit une autre fable. Le dossier des Fleurs du mal est rappelé, avec ce fameux Ernest Pinard qui au moins avait le courage de s’exposer à la postérité, alors que nos censeurs du XXe siècle ont eu la précaution de se cacher derrière l’anonymat d’une commission croupion, dont les décrets publiés à la sauvette étaient soustraits à la publicité d’un procès et donc à tout arbitrage démocratique !
Illustres plus ou moins inconnus
Parmi les illustres plus ou moins inconnus tirés de l’oubli par l’anthologie, on notera en vrac :
Maurice Raphaël, alias Victor Le Page, collabo devenu écrivain, interdit par un collabo devenu censeur ! Des pages particulièrement sordides sont citées, un « long monologue célinien » où l’on apprend tout au sujet du fameux « soupeur », ce type disons post-balzacien de Parisien de pissotières.
Benjamin Péret, dont on trouvera sur l’excellent site Poésie érotique des extraits des fameuses Rouilles encagées, avec une illustration d’Yves Tanguy, qui inspirent à B. Joubert un commentaire fameux : « les commissaires, experts en vespasiennes plus qu’en Beaux-Arts — c’est l’incontinence qui veut ça —, [les] trouvent « dignes des graffiti dont sont garnis certains édicules ». » (p. 64).
Roland Gagey, un libre-penseur anticlérical qui s’auto-éditait et fut victime d’un acharnement liberticide de la commission, laquelle semble avoir réussi son crime contre l’esprit, puisque cet auteur est quasi-complètement oublié.
Nicolas Genka, auteur de L’épi monstre, terrible roman où l’alcoolisme le dispute à l’inceste, interdit impitoyablement par ces médiocres pétainistes, et ce jusqu’en 2005 ! Parmi ses censeurs, un certain Robert Rigot, dont Bernard Joubert nous apprend qu’il dessinait pendant la guerre des « portraits à la gloire du maréchal Pétain » ! Mais aussi un certain Auguste Liquois qui collabora à deux journaux pro-nazis pour la jeunesse (Le Mérinos et Le Téméraire) : « Six ans seulement après avoir enseigné aux petits Français à se méfier des fourbes au nez crochu, Liquois, devenu référence en matière de moralité enfantine, jugeait les travaux de ses confrères » (p. 247).
Les Études de psychologie sexuelle de Henry Havelock Ellis (1859-1939) ont été interdites notamment à cause d’un récit intitulé « Confession sexuelle d’un anonyme russe ». Ce texte est intéressant car il relate une scène de sexualité de groupe d’enfants de 7 à 10 ans [3], dont le narrateur, qui est entraîné par les autres à « [mettre] [s]on pénis sur la vulve [d’une] petite Grecque » (p. 257). Celui-ci conclut : « Tel fut mon premier contact avec les choses sexuelles, contact qui, du reste, ne me salit nullement, car je n’ai rien compris à ce que j’avais vu et n’ai pas ressenti l’ombre d’une émotion génésique. C’est comme si j’avais vu les enfants se frotter les uns aux autres le nez. » (p. 258). On comprend pourquoi un tel témoignage devait être retiré du dossier de la réflexion libre sur la sexualité. Aujourd’hui, une armée de gentils juges et pédopsychiatres expliqueraient en long en large et en travers à l’enfant ou à l’ancien enfant, que par a + b, il se devait d’être traumatisé à vie — sous peine d’être lui-même considéré comme pervers — et les autres enfants mis dans des centres de redressement afin que la vie de tous soit à tout jamais foutue en l’air…
De même, André Hardellet sera condamné pour Lourdes, lentes…, roman d’un garçon de 12 ans attiré et initié par la bonne. Las, il n’en est pas traumatisé à vie… À propos, un ministre de l’intérieur a-t-il déjà eu l’idée de faire interroger l’ensemble de la population pour savoir qui avait eu un premier rapport sexuel avant 15 ans avec une personne de plus de 18 ans ? Je suppose qu’à ce titre on pourrait faire croupir en prison des dizaines de milliers de personnes encore vivantes pour le restant de leurs jours, vu l’évolution du code pénal d’après Maître Eolas… Après l’identité nationale ce serait un joli thème pour occuper l’actualité, non ?
Enfin, Esparbec, auteur de La Veuve et l’orphelin, dernier roman interdit d’exposition, en 1995, dont l’extrait ravira les fans de pédopsychiatres convaincus de l’innocence enfantine : un garçon amoureux de sa mère qui l’oblige à lui offrir toutes sortes de gâteries qui ne se vendent pas en boulangeries ! Une entrevue de cet auteur dans X mag n° 28 (juin 1993) est citée en note, avec cet avis intéressant sur la limite érotisme / pornographie : « contrairement au roman érotique, le roman porno est destiné aux voyeurs. Les lecteurs me demandent d’être très minutieux, descriptif, sans métaphores. Le ressassement aussi est important. Il faut qu’il soit incantatoire sans être monotone, qu’il ait un pouvoir narcotique sur le lecteur sans l’ennuyer. C’est très difficile à faire ».
Et les ouvrages vraiment destinés à la jeunesse ?
Les ouvrages réellement destinés à la jeunesse ont aussi été largement victimes de cette censure, mais ils ne constituent pas l’objet de ce livre. B. Joubert rappelle que par exemple les protecteurs de la jeunesse s’acharnèrent sur les BD Flash Gordon, Mandrake ou Tarzan. En 2004, l’excellent Ma circoncision de Riad Sattouf faillit être interdit. Le plus étonnant est que les commissaires survivants eux-mêmes prônent l’abrogation de cette loi de 1949, en vain. Elle est inapplicable surtout en raison de la multiplicité des supports, par exemple les jeux vidéo, qui déjouent les capacités des « rombières familialistes » (p. 355). Ma petite idée personnelle est que cette loi de culs-bénits est pain bénit pour les grands éditeurs qui bénéficient d’un label « jeunesse » ultra-rémunérateur. Et puis la loi leur a toujours permis de contrôler leurs concurrents : difficile de reconnaître qu’on a été usurpateur et profiteur pendant des années.
Qui balaiera cette loi pétainiste ?
Ne serait-il pas temps de faire des économies sur le budget national en balayant d’un seul coup cette loi pétainiste et sa coûteuse commission ? Ce n’est pas une hyperbole : Bernard Joubert (citant Jean-Jacques Pauvert) nous apprend que cette loi sort sous Vichy d’un œuf pondu par un certain Daniel Parker, qui au nom de diverses associations, consacra toute l’énergie de son croupion pendant l’Occupation à la résistance contre… la pornographie. Ce sinistre individu disparut de la circulation quand il s’attaqua à Gallimard, et que Gaston du même nom engagea un détective, lequel découvrit que ce Parker avait laissé traîner sa blanche main dans des culottes de petits garçons… (p. 111). Il est étonnant qu’en cette période de libéralisation à tout va, où nos politiciens de « gauche » et de droite veulent toujours économiser sur l’éducation, les hôpitaux, aucun n’ait jamais eu l’idée de rayer de la carte ces lois prohibitives qui nous sclérosent et sont nuisibles à notre économie. Qui calculera jamais le manque à gagner pour l’économie d’un secteur de films pornographiques non surtaxés ayant accès aux salles de cinéma normales ? Mais bien sûr ce serait immoral, car les actrices et acteurs y seraient payés normalement et bénéficieraient de protection sociale et de droits syndicaux, plutôt que d’être exploités par des producteurs qui ont tout de mafieux d’extrême droite… [4] Sans parler des commissions de surveillance, de leurs présidents grassement indemnisés avec voitures de fonction : voilà de quoi faire des économies, non ? D’autant plus que les rapports substantiels de la loi ont disparu. Bernard Joubert nous rappelle les montants des amendes visant les libraires et éditeurs : l’équivalent de 600 à 24000 € ! Et les peines de prison effectives de trois mois à un an « pour avoir outragé les bonnes mœurs » (p. 222). Il nous rappelle aussi qu’« il a fallu attendre 1991, alors que le sida se propageait depuis une dizaine d’années, pour que soit enfin autorisée la publicité des préservatifs » (p. 324).
La sainte-alliance moralisatrice de l’intelligentsia de France
Et ne croyez pas que ça ait changé au XXIe siècle, car grâce à nos amis socialos [5], l’article 227-24 du nouveau Code pénal permet encore à des « excités du ciboire » de chercher à « remplacer les vibromasseurs par des goupillons » (p. 324). Mieux, c’est encore une députée socialo, Christine Lazerges qui, en 2002, nous a introduit un tout nouveau délit, le fait de détenir un dessin porno représentant des mineurs ! (p. 353). Et puis le vieux fonds liberticide de nos concitoyens se lâche de plus en plus. B. Joubert a mille fois raison de fustiger tous ceux qui se réclament « du féminisme, de l’homosexualité ou de la publiphobie » pour en appeler à faire renaître de ses cendres l’hydre de la censure. Combien sommes-nous dans le milieu dit « LGBT », a ne pas jeter le bébé de la liberté d’expression avec l’eau du cloaque de l’homophobie ? J’ai souvent l’impression d’être le seul, ou malheureusement de partager cette solitude avec des « gays » dont la préoccupation est surtout de préserver la liberté de publier des propos négationnistes, pro-nazis, islamophobes ou négrophobes. Et pourtant, quand cette loi en avril 2007 fut à nouveau utilisée pour menacer d’interdire le gratuit gay Illico, et qu’elle y parvint de façon détournée puisque les annonceurs prirent peur et retirèrent leurs billes, croyez-vous que les concurrents de ce journal comprirent qu’en appelant à la censure de l’homophobie, on sciait aussi le godemiché de la liberté d’expression sur lequel on était assis ? Non ! ils se sont dit : « chouette, un concurrent de moins ! », et ont consulté leur avocat. Certains nouveaux croisés de la morale sexuelle sont évoqués en conclusion, souvent « de gauche », pour qui la pornographie relève du totalitarisme qui voudrait imposer une norme sexuelle ! Une mention spéciale est décernée à certains « avocats alarmistes », du style de l’inénarrable Emmanuel Pierrat, qui hurlent au danger de publier quoi que ce soit, non qu’il y ait réel danger, mais parce qu’il y a gain possible pour l’avocat amateur de thunes et de garçons. Mais cela fait longtemps que j’ai signalé à quel point le milieu « LGBT » est manipulé par les avocats et autres affairistes qui pullulent sur le fumier juteux du mariage gay, de ses promesses de divorces rémunérateurs, ainsi que sur celui de l’adoption et de l’homoparentalité, avec les interminables conflits en perspective générateurs de revenus pour messieurs-dames les gais avocats…
Laissons à Bernard Joubert le mot de la fin : « Trier la bonne littérature de la mauvaise, les artistes des faiseurs, ceux qui expriment de ceux qui pondent, nous en laissons le soin aux critiques et à nous-même, lecteur, pas à la justice ni à la police. Et à tout âge de la vie, même au plus jeune, nous ne professons qu’une règle : ne jamais reposer un livre parce que l’autorité vous l’ordonne. » (p. 20).
– Pour en savoir plus, voir le Quiz sur la censure de la Ligue de l’enseignement, lire l’article du Point : Sèche tes larmes, Eros !, un article sur la censure dans la bande dessinée actuelle, et enfin un article instructif de B. Joubert intitulé « Souvenirs du Gay comix français ».
– Voir le Dictionnaire des livres et journaux interdits, de Bernard Joubert, ainsi qu’un article de Libération. Dans l’article sur Epoxy, de Paul Cuvelier & Jean Van Hamme, vous trouverez un article de Bernard Joubert sur cette bande dessinée. Un autre exemple l’érotisme en bande dessinée ? C’est Histoire d’O, de Guido Crepax d’après Pauline Réage, mais aussi Mona Street, de Leone Frollo, dont Bernard Joubert a traduit les textes. Il a également traduit Mémoires de Casanova, de Stefano Mazzotti (Delcourt, 2013). Enfin, dans l’article sur Ma circoncision, de Riad Sattouf, vous lirez tout un dossier réalisé par Bernard Joubert sur la menace de censure de ce livre, dont une partie exclusive pour altersexualite.com.
Voir en ligne : Dictionnaire des livres et journaux interdits, de Bernard Joubert
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[1] Il n’est pas tout à fait sûr qu’il s’agisse de la même personne ; merci de m’informer si vous avez des informations à ce sujet.
[2] J’ai fait remarquer dans mon essai Altersexualité, Éducation & Censure qu’en application de la loi contre l’homophobie, on devrait aussi en faire blanchir au moins deux versets qui appellent à tuer les gays.
[3] Rien à voir, bien entendu avec les terribles « tournantes » des cités actuelles, lesquelles ne sont pas le fait de gentils enfants russes, mais de terrifiants terroristes banlieusards infestés par l’islam.
[4] Le vendredi 18 décembre 2009, dans le cadre d’une rétrospective consacrée aux films en 3D, la cinémathèque française (Bercy) a diffusé la copie unique d’un film porno français de 1982, Le pensionnat des petites salopes, avec Piotr Stanislas, connu d’autre part pour l’un des rôles principaux de Nous étions un seul homme, de Philippe Vallois. Le réalisateur était présent, et d’après ce que j’ai compris de la présentation du maître des lieux, cela faisait fort longtemps qu’un tel outrage public aux bonnes mœurs n’avait eu lieu en cette prestigieuse institution. L’ambiance faillit être soixante-huitarde… La copie sauta trois ou quatre fois, et même fondit une fois ! Mais cet événement n’a pas eu lieu car pour une raison… X, la diffusion de ce film a été retirée du programme officiel sur le site de la cinémathèque ! Ah ! comme disait l’ami Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles » (Lettres à Lucilius, n° CIV, 26).
[5] « Penseurs cathos, gauchos, facho, cocos, ne forment qu’une voix pour honnir la ménagère qui achète un film X ; […] ils sont logiques ; la bonne ménagère doit acheter des produits à récurer, sinon le ménage ne sera pas fait » (p. 356).